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Un Académicien

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Description

J’avais rendez vous hier, avec un membre de la très grande académie française (institution tout ce qu’il y a de plus honorable s’il en faut), c’était un professeur de latin grec, maintenant à la retraite, qui passe des jours heureux entre sa grande demeure des Yvelines et l’académie, peu de repos et beaucoup de travail intellectuel à écrire des ouvrages littéraires, il a déjà fait publier trois ouvrages, très intéressants, parsemés d’anecdotes croustillantes, qui nous font nous interroger sur le devenir de notre société, actuellement en crise financière et sociale.

   Rencontré sur un marché de banlieue, nous avons rapidement sympathisé, et après plusieurs rencontres, il a accepté de prendre en considération et de lire le début de l’ouvrage que j’ai commencé à écrire. Ce besoin d’écrire ma vie peu banale, doit me venir de ma tante (l’unique), je l’ai commencé depuis le lycée, donc ça n’avance pas, car si j’écris  aussi pour ma satisfaction personnelle, comme on pourrait tenir un journal plus ou moins intime, je me suis toujours demandé si les faits, qui ont marqué ma vie (qui va de l’enfance à la ferme, en passant par l’adolescence à l’internat, pour finir par mon expérience de la vente, débutée à paris, qui reste malgré tout une très bonne école de la vie professionnelle), pouvaient me permettre ainsi de poser beaucoup de questions existentielles aux quelles j’apporte modestement mes réponses, pouvaient intéresser les lecteurs. Au cours d’une de nos rencontres, il me répondit : « Balzac n’a t il pas commencé à écrire sur sa vie et son enfance ».

   Je me décidais finalement à lui communiquer certains de mes écrits, pour connaître l’avis d’un professeur (je n’ai pas changé, l’avis du maître qui est chargé d’apprendre le savoir (pas celui qui forme des techniciens et qui ne m’a pas souvent passionné), mais bien plus comme lui, qui a sans doute su transmettre la littérature et l’intelligence du mot, comme au lycée) qui m’importe beaucoup, alors de deux choses l’une :

  • soit cet académicien le trouve intéressant, grâce aux idées et la tournure des phrases (il peut me les piquer et les transcrire dans ces ouvrages, et retirer, s’il en faut, les fruits de ces anecdotes passionnantes, mais entre gens de bonne compagnie, ça ne se fait pas : suis je naïf, désabusé ou peu modeste à l’égard de ma personne), « ma pauvre dame on voit de tout,  de nos jours ». Il me fait savoir que ce n’est pas dénué d’intérêt… mais n’en dit pas plus…
  • Soit il considère que ça se rapproche de la gaminerie intellectuelle, et il me répondra avec son sourire narquois de prof, oui c’est intéressant, j’ai noté des fautes d’orthographe et de syntaxes, mais c’est valable : « continuer ». Oui bof, je n’ai rien compris, je ne suis qu’un illuminé, mais n’est ce pas ce genre de personnes qui font bouger le monde !

Ce qui de toute manière, ne devrait pas empêcher pas ce client-philosophe, de continuer à se servir chez moi en tant que bon épicurien.

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